L'Ado: Tentative de Définition

    L'ado, au début de son existence, pense qu'il a des milliers d'amis sur qui il peut compter, avec qui il sera tout au long de sa vie,  un tas d'amis formidables, drôles, beaux, jeunes, brillants, courageux, voire même téméraires,  prêts à toutes les folies pour se dévouer entièrement à vous... Il lui arrive même de ne plus pouvoir les compter sur les doigts des 2 mains, ni sur les doigts des pieds et des mains, parfois il n'arrive même plus à les compter du tout!!!

    L'ado il a besoin de raconter ses week-end pour se sentir exister, surtout s'ils sont forts en houblon ou en toute autre substance qui conduit à la décadence. Ca le rend plus fort ça l'ado, ça lui donne une sacré consistance, et surtout de sacrées aventures à raconter (mais encore faut-il qu'il s'en souvienne!) En plus elles sont souvent drôles ses anecdotes, mais bien souvent... pas très glorieuses. Qu'importe, pendant un moment, il aura eu ses fervents admirateurs. Et puis plus il apprécie sa nouvelle notoriété, plus il boiera, et ça lui arrivera même parfois d'arriver pas très net en cours, c'est vraiment viril et ça dépasse bien des limites!! Et puis de toute façon, 'c'est pas l'école qui nous a dicté nos codes'...

    L'ado il aime bien appartenir à un groupe, un groupe qui a le même style vestimentaire, les mêmes goûts musicaux, les mêmes 'trips', parce qu'il aime bien qu'on puisse le qualifier rapidement, qu'on puisse le reconnaître. Et puis comme ça c'est vachement plus facile de reconnaître qui sont ses ennemis, même pas besoin de leur avoir déjà parlé! Si t'aimes le rap, tu hais les métalleux; et vice versa. Et puis même, rien qu'avec ses fringues, ça lui donne une classe infernale!

    L'ado il déprime assez souvent, et en plus il sait même pas pourquoi. Tout d'un coup le monde c'est de la m*rde, y'a rien qui tourne rond, il s'enfonce dans le gouffre, et le pire c'est qu'il en a conscience. Et il écoute des chansons tristes, histoire d'aggraver le tout, parce que comme ça il a l'impression que y'a quelqu'un qui comprend sa peine (même s'il comprend pas les paroles de la chanson qu'il écoute, vu le tempo, ça doit être quelque chose de grave...). Des fois il a même envie de se suicider, parce que de toute façon il arrivera à rien avec ses bourrelets et sa clope... Mais bon il se dit que le fidèle chien-chien aura besoin de lui.

    L'ado, se plaindre, c'est vraiment son truc. 'Ooohhhh nnaaaannn, j'ai trop pas envie d'avoir SVT!' ; 'Waaahhhh mais il fait froid, j'aurais vraiment dû mettre mon pull à 60€ de chez Miss Sixty!' ; 'P*tain mais c'est quoi cette bouffe dégueulasse? Tu m'étonnes que je devienne anorexique...' ; 'Eh tu sais quoi? J'étais en train de couper mes fourches quand y'a Jean Pierre qui m'a tiré le str*ng, alors du coup j'ai fait un faux mouvement, et je me suis coupé une mèche entière! J'ose plus tirer ma capuche!'. Quand y'a rien à dire, c'est l'idéal, ça meuble, les autres te regardent comme si t'avais la lèpre, et en plus ça fait grave 'in'.

    Et puis peu à peu, l'ado il change. 'Tout varie, tout change d'aspect', dixit Pythagore. Il va se rendre compte que finalement, il en a pas tant que ça des vrais amis, mais que c'est vraiment pas grave, parce que ceux-là ils valent de l'or... Et puis avec ses amis là, il va évoluer, il va vraiment vouloir s'affirmer, et devenir quelqu'un de bien, pour qu'ils soient fiers de lui. Les soirées arrosées, oui, mais pas tout le temps, et puis juste entre amis, c'est mieux quand ça reste relativement calme; et puis c'est pas en étant tout le temps de sortie qu'on se forgera un avenir... Avoir un 'groupe' d'amis homogène? Nan, c'est vraiment mieux d'être tous différents, d'avoir chacun sa personnalité, les moutons sont vite semés ici et là... Les déprimes, ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs d'entre nous, mais une petite claque dans la gueule, un petit regard vers demain et le sourire revient aussi vite qu'il était parti! Et ce demain s'annonce si radieux, si fort en émotions et en nouvelles sensations, en nouveaux sentiments, qu'on s'accroche, et que même si on se plaint, on se rend compte qu'on a vraiment de la chance!!!

Regarder ses mains. Voir comment elles sont agencées. S'impressionner de pouvoir les bouger.
Regarder par la fenêtre. Voir le paysage trop bien connu. S'impressionner qu'on ne le connaisse pas encore par coeur...
Regarder ensuite son reflet dans cette même fenêtre. Voir la réalité sous un autre angle. S'impressionner de la multitude de visions que l'on peut avoir de cet instant.

Pencher la tête en arrière. Se focaliser sur la musique de notre âme.
Se sentir ailleurs, et s'émouvoir d'être encore vivant...

Tant de choses à voir, à remarquer, et si peu déjà découvert!

Somewhere Else...

Pix: Jasper Goodall

Tais-toi, va-t-en et cache
Tes sentiments et tes pensées
Que dans le profond de ton âme
Elles se lèvent et se couchent
Comme les étoiles de la nuit
Regarde les et tais-toi

Ton coeur dira-t-il ce qu'il est?
Un autre te comprendra-t-il?
Comprendra-t-il de quoi tu vis?
Pensée exprimée est mensonge
En fouillant tu troubles les sources.
Nourris-toi d'elle et tais-toi.

Sache ne vivre qu'en toi-même
Ton âme contient tout un monde
De secrets et de visions
Le bruit du dehors les effraient
Les rayons du jour les aveuglent.

Y'a des gens comme ça qui vous portent sans même le savoir. Qui vous rendent meilleurs, qui vous motivent, qui vous donnent envie d'aller toujours plus loin. En général on les appelle des amis; parfois c'est tellement fusionnel qu'il n'y a pas de noms pour les qualifier.

Et bien les voilà, mes Inqualifiables! Tous tordus, tous cabossés de la tête, tous heureux de vivre et tous prêts à se donner aux autres !! Ensemble, c'est tellement de regards complices, de rires à gorge déployée, de pleurs de joie, de riboules aussi... On est tous différents, mais pourtant on le sait bien que quelque chose nous rapproche incroyablement!

Je vais pas faire le coup du 'on sera friends forever, on se perdra jamais de vue, à la vie à la mort', je sais bien que c'est pas réalisable! On prendra chacun notre voie, on évoluera différemment, on se verra de tps en tps mais ça ne sera sans doute plus pareil... Mais toujours dans notre petite tête y'aura des souvenirs de ces années heureuses où on se sentait tellement bien! Et c'est ça le plus important... Alors profitons comme jamais de cette dernière année tous ensembles, sans regrets, sans amertume, sans s'en soucier!

Je vous aime!

L'Effet Papillon d'Eric Bress et J.Mackye Gruber

Alors là je pense que je ne pourrais jamais vous écrire une critique plus 'à chaud'... Je viens juste de finir de visionner le générique de fin et de me remettre de mes émotions... Je voulais vraiment pouvoir partager mon engouement, et quoi de mieux que de le faire dans la minute qui suit 'l'évènement' !!! Ce film est une pure merveille, c'est même bien plus qu'un film... J'ai eu beau le voir assise sur une pauvre chaise sur un écran d'ordinateur, avec mon portable qui sonnait, les interventions de mon chat grattant à la porte, ma soeur qui me parlait... Rien n'y a fait, j'ai savouré 'L'Effet Papillon', je suis rentrée à l'intérieur du film, j'ai ressenti les mêmes choses que les personnages, j'ai vibré avec eux... Un scénario époustouflant et sans faille, un Ashton Kutcher troublant, une BO qui en rajoute encore plus à l'intensité du film... Un thème vraiment original et prenant égalemment !!! J'ai juste penché la tête en arrière à la fin du film, et j'avais l'impression d'avoir tout vécu 'en vrai', de n'être plus réellement moi-même... J'en reviens pas !!! Encore une expérience qui change ma vision de la vie, des gens, de l'infini hasard de notre destin! Et si j'avais agi comme ceci au lieu de comme celà, si je n'avais pas été là à ce moment là, et si mes parents m'avait 'créée' un autre jour?!!! Tant de questions sans réponses, de détails, qui peuvent nous changer d'une façon si brutale... Non, vraiment, si vous avez l'occasion, regardez ce film, je suis sûre qu'il ne vous laissera pas indifférents !!!

Citation: 'It has been said that something as small as the flutter of a butterfly's wing can ultimately cause a typhoon halfway around the world - Chaos Theory'

A venir: Paris Je T'Aime, Pulp Fiction, et peut-être La Cité de la Peur si je trouve le tps ^^

[Ecrit hier soir]

"Entoure-moi d'un manteau de soleil en hiver"
Embrasse-Moi - ACWL

[...]
Encore des idées qui se bousculent dans ma tête, enivrée par la senteur de synthèse de mon stylo, toujours au gré de ma musique, ma lumière au bout du chemin sombre, celle qui doit me faire retrouver la paix.
Mais avant la délivrance, bien des souffrances. J'écris pour purger mes peines, je lâche ce que j'ai, à des destinataires souvent inconnus. Ou peut-être m'écris-je moi-même ? Car parfois je ne me connais pas, ou ne veut pas me connaître. Tandis que le papier et le crayon semblent tout savoir de moi. Ils exposent bien souvent les conséquences, qui semblent d'un coup plus claires, nettes, alors qu'auparavant elles étaient floutées, comme censurées. Oui, le crayon me connait, car il ne cesse de glisser, il devient partie de moi, un sixième doigt de ma main, muscle à part entière, avec une véritable fonction sur mon organisme.

[...]

Je ne réfléchis pas, ou très peu souvent; je me laisse guider. Par mes émotions, par mes déboires, par mes doutes? Qu'importe, tant que ça me console un peu. On dit bien souvent que les plus beaux poèmes sont écrits par des gens désoeuvrés, désenchantés, schizophrènes, ou en période de doute ou de déprime. Le malheur est donc par magie transformé en oeuvre d'art, en beauté à consommer sans fin, sans être réellement comprise mais bien trop souvent interprétée. Faut-il donner un sens à la frénésie, à l'enivrement, à la pulsion, et tout ce qui est immatériel mais indispensable? Sans ces choses nous serions plats, blasés, sans tourments peut-être, mais sans avenir sûrement.
Cédons. Essayons. Allons jusqu'au bout pour trouver une issue lumineuse. Et, plus que tout, osons.
Merci mon ami de plastique, créé par l'homme et pour l'homme, j'oserai, je tenterai, et j'entrepercevrai peut-être la 'sortie de secours' non utilisée depuis bien longtemps.

"Coincidence Make Sens Only With You
You Don't Have To Speak, I Feel"
Joga - Björk

PiX: Overdoz

Une Adoration, de Nancy Huston

Je suis un peu mitigée quant à ce livre. C'est le premier livre de Nancy Huston que je lis, donc je ne peux pas savoir si c'est conforme à ce qu'elle a fait avant, et donc je ne peux pas dire que ça plaira aux amateurs de cette auteure!!! J'adore son style d'écriture (bien que dans ce livre différents personnages se succède et parlent en leur nom, elle réussit à donner un style précis à chacun et à le faire réellement vivre à travers son écriture), il est fluide, bien pensé et empreint de poésie, avec de nombreuses comparaisons ou métaphores magnifiques! Les personnages sont sympas et l'intrigue assez originale, mais qu'est ce qu'elle est longue à venir !!! Ca stagne assez souvent, on ne sait pas où on va, ça change de sujet pour en revenir au fait... Ce n'est pas compliqué pour autant, mais c'est par moments ennuyeux. Il y a quand même quelques passages qui font sourire et une véritable réflexion sur l'Homme en général. Sympa donc, mais faut s'accrocher parfois!

Extrait: 'Non seulement ma mère écoute, elle retient toutes les histoires qu'on lui raconte alors que moi je trouve ça assommant, triste et monotone, monotone, monotone, si je dis monotone cent cinquante mille fois m'interromprez vous Votre Honneur, ou me laisserez-vous faire ma déposition jusqu'au bout? Qu'est ce qu'on a le droit de dire et de faire ici, je le sais pas encore, il s'agit de faire éclater la vérité certes mais où commence et où se termine la vérité d'une histoire comme celle-ci? Vous avouerez que c'est pas une question facile; pour vous dire toute la vérité, il faudrait qu'on remonte à l'homme de Cro-Magnon et vous risqueriez de perdre le fil.'

Et Si C'était Vrai..., de Marc Lévy


Eh non, je ne suis pas passée à côté, comme sûrement un bon nombre d'entre vous !!! Je trouve ce livre très distrayant, c'est simple mais c'est joli. Bon d'accord, c'est très souvent très prévisible, pas original, ça va pas révolutionner la littérature... Mais on y trouve des passages très émouvants, poétiques, et une philosophie de vie qu'il serait bon de suivre! Il déborde d'humour (souvent dû au personnage de Paul) et est empli de tendresse et de légèreté (malgré bien sûr des passages très 'lourds' qui sont là pour donner de l'émotion au bouquin). Le dénouement peut être un peu déroutant, je n'ai pas encore lu la suite ('Vous Revoir') qui sans doute résoud cette question. Je n'ai pas non plus vu l'adaptation cinématographique, avec qui les critiques n'ont pas été très charmantes... En résumé, c'est un bon livre pour quelqu'un qui ne recherche pas un chef d'oeuvre, ça fait magnifiquement bien passer le temps et c'est accessible à tout le monde!


Extrait: 'Fais bouger le monde, ton monde! Regarde ce paysage qui s'offre à toi, admire comme la côte est finement ciselée, on croirait de la dentelle, tu vois comme le soleil y fait vivre mille lumières différentes. Chaque arbre oscille à sa vitesse sous les caresses du vent. Tu crois que la nature a eu peur pour inventer autant de détails, autant de densité. Mais la plus belle des choses que la terre nous a données, ce qui fait de nous des êtres humains, c'est le bonheur de partager. Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions.'

Juste un Regard, d'Harlan Coben


J'adore ce bouquin, autant que j'adore Harlan Coben (le maître du suspense pour ma part!!!). Là encore ce n'est pas de la grande littérature, c'est plutôt un livre pour se distraire, et pour frémir aussi, juste pour le plaisir de lire! Il est extrémement prenant, y'a de l'action (et du suspense comme je l'ai dit plus haut) de partout, ça fuse et ça fusionne! L'intrigue se bâtit au fur et à mesure, ce qui est d'autant plus exitant, on sent vraiment qu'elle avance mais on ne sait jamais quand ça va finir, en plus c'est totalement hors normes... Quand on commence, c'est très dur d'arrêter, surtout que la plupart des chapitres finissent au moment le plus délicat, bien sûr... On se met à la place des personnages (qui prennent tour à tour la parole, donc on se sent vraiment impliqués, surtout qu'on en sait toujours plus qu'eux!). Si vous adorez les thrillers haletants, ce livre est fait pour vous!


Extrait (du début pour pas vous en dévoiler de trop ^^): 'Il y a des accros soudains. Des déchirures dans la vie, de profonds coups de couteaux qui vous lacèrent la chair. Votre vie suit son cours, et subitement tout éclate. Se disloque comme après une éventration. Et puis il y a des moments où l'écheveau de votre vie se dévide, tout simplement. On tire sur un fil qui dépasse, une couverture craque. Au début, le changement est lent, quasi imperceptible. Pour Grace Lawson, le dévidage a commencé au Photomat.'

Quand l'écriture se fait thérapie... Voilà ce que j'ai écrit hier soir...

"Get Up, If You Wanna Survive"
Gorillaz, [Tomorrow Comes Today]

'What's the matter with me...' Une phrase qui revient continuellement dans cette chanson, qui me chatouille l'oreille et l'esprit, qui s'insinue en moi jusqu'à prendre toute son ampleur, toute sa signification. Un rythme lancinant. Je me perds dans un dédale de pensées, dont la musique est la cause. Une simple façade, cette musique qui prend diverses formes? Sans doute, car même si je ne veux ni l'entendre ni l'admettre, je perçois le bruit de la pluie tambourinant inlassablement sur ma fenêtre, imposant son propre rythme effréné, saccadé, voulant sans cesse rappeler sa présence.
Et soudain, cette pluie qui voulait se glisser en moi sort de mes yeux. Pas un torrent, non, juste ce qu'il suffit à ma peine, une larme ou deux pour m'assurer que je suis toujours humaine, avec mes faiblesses, et que malgré mon optimisme relatif, il m'arrive aussi de ne pas savoir où j'en suis, dans ce labyrinthe tortueux qu'est la vie. Oui, la musique est cette apparence que j'essaie de garder en toute occasion, lumineuse, chantante, mouvante, celle qui me rabâche perpétuellement les oreilles, et dont j'augmente le son pour ne pas entendre les parasites extérieurs.
Là arrive la pluie... Cette pluie, c'est ce que je cache, que je renie, pour ne pas l'imposer aux autres, pour ne pas être le centre d'intérêt par nécessité. Mais des fois, comme ce soir, elle se fait vraiment présente et veut se faire entendre, alors les rôles changent: la musique se pose en fond, et la pluie est branchée directement sur mes écouteurs.
Allez, lâche toi, tu es seule, ça fait du bien de temps en temps, et ça ira mieux demain, quand tu auras confié à ton oreiller cette peine qui vient du plus profond de ton corps, de ton coeur, et qui te pèse sur la poitrine, t'empêchant de respirer convenablement, sans réfléchir. Oui, demain il ne restera plus aucune trace sur ton oreiller, il aura tout absorbé, et tu pourras sans remords écraser de ta tête tout ce qui te faisait mal.
Alors à nouveau, la musique reprend le dessus. *Capricieux quand il faut s'y faire, silencieux, soulagés de pouvoir se plaire, un petit peu...*

Chansons Ecoutées Hier Soir

| Zero Seven - This World | Buck 65 - Precipitation | Gorillaz - Tomorrow Comes Today | Gotan Project - Santa Maria | Louise Attaque - Les Bières Aujourd'hui s'Ouvrent Manuellement - Arrache-Moi - Si C'était Hier | Marilyn Manson - The Golden Age of Grotesque | Massive Attack - Dissolved Girl | Nirvana - Heart Shapped Box - Something in the Way | Radiohead - We Suck Young Blood - Like Spinning Plates [Live] | System of a Down - Peephole |

Mon Dieu... Je l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

A moi les orgasmes musicaux, les pogos latéraux et la sueur dans le dos !!!!


Hystérie... Rendez-vous le 15 décembre !!!!

Arizona Dream, d'Emir Kusturica

Voici un magnifique film qui parle de rêves, et qui nous fait rêver... Johnny Depp, alias Axel, est continuellement balotté entre les rêves de son oncle et de 2 femmes, qu'il tentera par tous les moyens de réaliser au détriment de ses propres désirs. C'est léger et grave en même temps, c'est brut et empreint de poésie, ça traite de la douceur de la vie et de celle de la mort...  Les acteurs jouent merveilleusement bien et sont très crédibles, l'histoire est plus que prenante, la bande son est sympa (avec Iggy Pop par exemple). On s'identifie à Axel, qui ne semble avoir aucun espoir et en donne perpétuellement autour de lui, avec un grain de mélancolie et d'absurde... Je pense qu'on peut donner plusieurs interprétations à ce film, car il est très troublant et chacun voit ce qu'il veut au dénouement. De l'excellent Kusturica à voir et à revoir!!!

Petite Citation (en anglais car j'aime la VO ^^): 'She's like a cloud, I can see through. And on the other side, I see you.'





Delicatessen, de Jean Pierre Jeunet et Marc Caro

C'est un véritable OVNI du monde cinématographique. Même s'il a été réalisé en 1991, ce film reste avant-gardiste par son univers, ses décors, sa lumière... Sous l'occupation des Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale, une boucherie étrange subsiste dans un coin reculé de France, microcosme comprenant ses propres collabos, sa propre Gestapo, ses propres victimes et résistants... En effet pendant la nuit, les habitants de l'immeuble où se trouve la boucherie doivent rester cloisonnés chez eux sous peine d'être découpés en escalopes et revendus pour le bien de la communauté. Delicatessen c'est donc une ambiance glauque, morbide, assez noire, mais remplie de poésie, d'espoir, et d'humour (avec la scène méchamment drôle du lit ^^). Mais c'est aussi la rencontre improbable (et l'histoire d'amour, évidemment) d'une violoncelliste myope et d'un clown joueur de scie musicale! Acteurs émouvants ou effrayants, scénario en béton, décors très riches... Cultissime !





Le Cercle des Poètes Disparus, de Peter Weir

La première fois que j'ai regardé ce film, je ne devais pas être dans un bon karma (faut dire que je l'ai regardé en 2 fois, et dans un état de fatigue intense!). Je l'ai trouvé long, la morale n'était pas très claire pour moi... Mais devant l'engouement général, je l'ai regardé une seconde fois et... Wow! Une leçon de vie imparrable, un film très significatif, des excellents acteurs, un dénouement qui en aura fait pleurer plus d'un... et j'en passe! Un chef d'oeuvre du cinéma contemporain! Des scènes magnifiques aussi, comme à la fin où les élèves, désormais sous l'autorité d'un professeur plus que sévère, se lèvent sur leurs tables pour honorer M.Keating, celui qui aura su leur faire aimer la philosophie, leur faire aimer la vie, et leur faire voir qu'il y a des choses primordiales dans une existence! Carpe Diem !!!

Citation: 'We will all one day be fertilizing daffodills... Seize the day, make your lives extraordinary!'